On ne badine pas avec l'amour

L'interprétation est très bonne et le texte toujours aussi beau. Cependant attention les jours de chaleur : pas de climatisation et la salle est asphyxiante, c'est dommage car cela nuit à la concentration.

La pièce jouée avec vivacité, dans une mise en scène sobre mais efficace et avec des comédiens performants. Tous campent parfaitement leurs personnages : Perdican, Camille, Rosette, le baron... Il faudrait tous les citer. J'ai pris un tel plaisir à ce "non-badinage" que la chaleur torride de la salle n'égalait pas celle toute aussi torride des sentiments exacerbés de la scène.

Lieu d'un autre temps, plein de charme Acteurs performants

Les jeux d'acteurs sont justes. La mise en scène est dynamique. Du beau théâtre ! Bravo !

Une très bonne soirée où je n'ai pas vue passer le temps tellement nous sommes pris par l'histoire et d'excellents comédiens. Une très belle performance de Perdican et Camille. Très moderne autant pour l'histoire que les interprétations. Belle mise en scène. Merci et encore bravo !

La pièce est magnifiquement mise en scène et interprétée a la perfection par une troupe d'acteurs visiblement rompue à l'exercice. Un très bon moment à ne pas rater pour réviser ses classiques.

" On ne badine pas avec l'amour ", d'après Alfred de Musset, mis en scène par Laurence Hétier, est actuellement à l'affiche dans la petite salle du Théâtre du Nord-Ouest – une salle hélas surchauffée le soir de la première, mais dont l'inconfort s'efface bien vite devant la qualité du spectacle. Dans une scénographie sobre et efficace, la mise en scène se distingue par son intelligence et son rythme soutenu, révélant avec justesse les lignes de fracture du texte : illusion amoureuse, désenchantement, inégalités sociales et critique acérée de la religion. Autant de thèmes portés avec force par une distribution remarquable, parmi laquelle on saluera particulièrement Léa Balthazard (Camille), bouleversante de retenue jusqu'à l'aveu final, Rémi de Monvel (Perdican), désabusé sans cynisme, Héloïse Cunin (Rosette), sincère et lumineuse, et Fabrice Michal (Bridaine), toujours juste et drôle. On retiendra également Joanna Rubio (Dame Pluche), irrésistible en duègne plus comique qu'acariâtre, et la scène 4 de l'acte II, qui offre à Jean-Paul Audrain (Blazius) un envol théâtral particulièrement réjouissant. Le rôle (inventé) du valet facétieux trouve en Allen Nicolae un interprète aussi vif que précis. Le texte, pourtant non conçu pour la scène, trouve ici de magnifiques respirations, grâce à une direction d'acteurs précise et à une utilisation inventive du plateau, magnifiée par les superbes lumières de Jean-Luc Jeener. Certes, le spectacle accuse une légère longueur, et certains spectateurs peu concernés s'éventent compulsivement, rappelant l'absence de climatisation... mais la magie opère. On saluera notamment la disparition bienvenue du Choeur, qui allège et clarifie la structure dramatique. Sans doute l'un des plus beaux spectacles proposés par le TNO en ce mois de juin 2025. À voir absolument, pour la beauté du texte, la finesse de la mise en scène et l'excellence de l'interprétation.

J'ai emmené mes enfants hier soir pour voir ce classique, au programme du bac Français cette année. La pièce a duré un temps inestimable (1h30 suffit largement à la mise en scène de cette oeuvre). Bref, grosse déception et effet contreproductif auprès des enfants. Dommage.

pièce bien jouée mais inconfort maximale de la chaleur suffocante de la salle sans climatisation sans fenêtre sans air avec des personnes mal assises voir même par terre !