Une maison de poupée

La proximité spatiale de la scène immerge directement le spectateur dans cette intrigue où les apparences tombent les unes après les autres pour mettre à nu la condition des femmes dans une société corsetée. Une pièce qui reste très actuelle et servie par cinq très bons comédiens. Mention spéciale à Camille Leroy dans le rôle de Nora pour toute la palette d'émotions qu'elle a su proposer. La mise en scène est bien rythmée jusqu'au dénouement final.

Une pièce prenante parfaitement servie par cinq comédiens de talent qui sont complètement rentrés dans la peau de leur personnage . On suit la progression de l'intrigue et l'évolution de Nora avec un intérêt grandissant au fur et à mesure que les minutes s'écoulent, jusqu'au dénouement dramatique plein de force et d'émotion. Camille Leroy est impressionnante dans ce rôle de femme qui se libère peu à peu du carcan où la société a toujours cherché à l'enfermer. On peut aussi noter de beaux jeux de lumière dans un décor simple et soigné et une mise en scène bien huilée (bravo pour une première !)

On est pris par ce drame de la société bourgeoise du XIXème, dont cherche à se libérer une femme qu'on a toujours traitée en jolie poupée. Les comédiens sont très bons, coup de chapeau au couple Thorvald/Nora qui est excellent.