Sarah Bernhardt

Elle est âgée, blessée (elle a dû être amputée de la jambe droite suite à une chute sur scène en pleine représentation) mais pleine d'une vigueur et d'une envie de jouer et de rester le monstre sacré que le monde entier a admiré et adulé.
Grâce à Pitou, elle se remémore les épisodes marquants de sa vie, elle se confronte aux personnages décisifs qui ont influencé sa carrière, elle règle des comptes.
Mieux que tout cela, elle joue sa vie sur cette dernière scène avec pour partenaire son secrétaire, qui accepte de lui donner la réplique dans tous les rôles qu'elle lui impose.

Il s'agit d'un duo dont les répliques sont tour à tour cinglantes, drôles, amères, émouvantes.
Grâce à John Murrell et à Eric-Emmanuel Schmitt, nous connaissons Sarah, nous la comprenons, et nous réalisons que oui, définitivement, elle appartient à l'immortalité.

John Murrell est un auteur canadien. A l'origine sa pièce s'appelle Mémoires, il l'a écrite en 1974. En France elle a été jouée et mise en scène par George Wilson sous le titre Sarah ou le cri de la langouste, avec Delphine Seyrig dans le rôle de Sarah.

Eric-Emmanuel Schmitt renouvelle la pièce avec un nouveau titre : Sarah. Cette nouvelle version a été interprétée successivement par Fanny Ardant et Anny Duperey aux côtés de Robert Hirsch.