Coffee ou la jubilation du dérisoire

Des bidons vides, une baignoire déracinée et, quelque part, une réserve inépuisable de boîtes de haricots. De quoi survivre mais comment exister ?

Les personnages de mathieu Jeanne vont s'inventer mille raisons d'être, jouer des rôles, passer de l'un à l'autre, interagir dans la séduction, la domination, la manipulation, les chorégraphies éphémères, voire la dissection à vif d'un bouc-émissaire.
Déjanté, éhontément absurde, parfois doulouraux, souvent attendrissant: derrière nos folies, nos fêlures.
À la sortie, on retrouve notre monde plein d'objets et de machines... Mais avec la jubilation du dérisoire (Jean-Pierre Poinas)