Confessions d'un fumeur de tabac français d'après Roland Dubillard

Le personnage est chez lui, seul, dans l'intimité de son journal, face à lui-même et ses interrogations. Le spectateur est voyeur... parfois piégé par le narrateur qui le prend à partie involontairement. C'est un parcours de vie, il y raconte son adolescence, sa vie d'adulte, son travail, son Amour, Béatrice, qu'il croise lors de soirées mondaines ... puis un jour vient le bilan, on se remémore le passé, pour ne pas affronter le présent et l'angoisse de disparaître. Il y a aussi les rêves qui viennent ponctuer la pièce...Et puis des personnages apparaissent, des visions ? Des voix surgissent, d'où viennent-elles ? Peu importe, on est en période de sevrage, tout se dérègle, nos certitudes vacillent, font places à d'autres, ce que l'on croyait important ne l'est plus, comme le tabac... un rideau de fumée pour voiler la vérité et puis un jour on lève le voile et tout devient plus clair...

Pour conclure, je reprendrais la dernière phrase d'Olga ma vache, texte de 1948 " J'avais appris à croire que je savais résoudre les faux problèmes " " C'est un peu le sens de mon écriture, dit Roland Dubillard, il y a un machin qui ne marche pas, il faut essayer de résoudre la difficulté. Mais elle demeure. On se jette à l'eau, c'est tout, en espérant qu'on pourra nager "