Laissez pleurer les chiens

Une histoire vécue par la famille de l'auteure, qui évoque la condition des Tziganes métis allemands pris dans la tourmente hitlérienne. Pour éviter le départ des siens vers les " camps de la honte ", le fils s'engage dans l'armée, comme subalterne.

Les femmes, les vieux et les enfants se cachent et survivent en présentant de petits spectacles en échange de leur nourriture. La guerre finie, le fils revient. Il a rencontré une autre femme. Il doit choisir : se refaire une vie d'artiste avec elle ou reprendre sa place dans le clan. Une famille qui se disloque est un événement pire qu'un conflit mondial : c'est une atteinte à la Tradition.

Etudes Tsiganes : " Cette chronique nostalgique et attachante laisse passer la joie de vivre d'une famille de spectacle, par-delà la fureur et la violence. Si ce récit nous met en mémoire la barbarie vécue pendant la seconde guerre mondiale, il nous parle aussi de ce rejet toujours présent aujourd'hui envers les familles du voyage ".