Il crée une version résolument contemporaine du Malade imaginaire – dernière oeuvre écrite et jouée par Molière, qui mourut à l'issue de la quatrième représentation –, une version qui revisite cette comédie-ballet en comédie musicale.
Empruntant à la fois au rap, à la variété pop italienne, au funk, au raï... ce spectacle musical haut en couleur – dans lequel le metteur en scène interprète lui-même le rôle-titre – fait résonner de manière millimétrée toute la profondeur et toute la fantaisie de cette comédie noire revêtant les habits d'une farce.

" Dans Le Malade imaginaire, la maladie et la mort règnent d'une manière si impérieuse que nous n'aurons d'autre choix que celui d'un carnaval débridé ", confie Alain Gautré.
Un carnaval au jeu stylisé, quasi chorégraphique, sculpté au scalpel, et qui s'annonce comme le plus beau des remèdes contre la mélancolie.