L'actrice empruntée

-"sensuelle et sans suite"
Cela se passe dans la petite salle d'un curieux petit théâtre sans charme.L'unique comédienne, NOUAH MATLOUTI,y interprète deux courts monologues de FABRICE MELQUIOT dont "l'actrice empruntée".L'exercice n'exèdera pas les 40 minutes. En dépit de la brièveté de la prestation,on apprécie la générosité et la justesse de la comedienne qui a également assuré la mise en scène.
# écrit le 17/02/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-L'actrice empreintée
Très beau moment passé. Beaucoup d'émotion. Merci.
# écrit le 28/02/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-Bien
Les acteurs sont-ils des êtres qui cherchent à fuir la recherche d'eux-mêmes ? Un très beau texte, bien servi par une actrice sensible. Un petit spectacle en début de soirée qui vaut le détour.
# écrit le 07/02/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-à voir
Un texte court mais original, donné dans un nouveau petit théâtre à découvrir. La mise en scène est réussie : l'espace très intimiste est bien exploité ; le contact est maintenu tout le long entre l'interprète et les spectateurs par le jeu des regards et l'éclairage de la salle. L'effet est saisissant, le spectateur perd son anonymat et se trouve ainsi intégré au spectacle de façon troublante. L'actrice, bien qu'"empruntée" comme l'exige son rôle, est aussi sensuelle que charismatique, elle nous tient sous son charme mais… c'est trop court !
# écrit le 06/02/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

-superbe!
il n'y a pas d'autre mots, c'est SUPERBE! Nouah sait avec son premier monologue nous entraîne dans son univer... tout simplement envoûtant. Notres écoute est intense, l'Actrice Empruntée est a son TOP! VOUS, qui lisez cette critiques, allez-y! vous en ressortirez le sourir au lévres.
# écrit le 22/02/07

-L'actrice empruntée
La pièce est courte. La mise en scène sobre et intelligente, elle épouse parfaitement le rythme du texte de Fabrice Melquiot. Il s’agit en fait d’un monologue pour une « actrice empruntée », une actrice de passage qui ne se satisfait justement pas de ne faire que passer devant le public, et qui confie ses états d’âme face à un public qui ne peut pas lui répondre. L’interprétation de Nouah Matlouti est en tout point remarquable. Bon rythme, bonne diction, elle tire au mieux parti des effets dramatiques d’un texte qui apparemment n’en compte guère, puisqu’il s’agit d’un monologue intérieur. C’est d’autant plus impressionnant que cette jeune actrice s’est-elle même mise en scène et qu’elle a su éviter les écueils inhérents à ce type de théâtre (excès de pathos pour combler l’absence de dramaturgie apparente, récitation monocorde, absence de jeu de scène). Le phrasé, les silences, le jeu de l’actrice entre la scène et la salle font entrer le public dans l’atmosphère de la pièce. Les transformations de l’actrice enfin contribue à donner à la pièce toute sa profondeur. D’abord habillée en « jeune » de banlieue, un peu fermée, presque agressive, ce qui gomme une part de sa féminité, Nouah Matlouti se métamorphose en montant sur scène et en passant une petite nuisette noire devient lascive et sensuelle, puis elle se maquille ou plutôt se grime comme un clown triste forçant sur le rouge à lèvre, avant de redevenir, en se démaquillant une femme actrice, fragile, empruntée, au double sens du terme. Nouah Matlouti a servi au mieux un auteur et un texte qui pose à nouveaux frais la question classique du paradoxe du comédien et joue sur les sentiments ambigus de tout acteur, peut-être davantage encore de toute actrice, s’il est vrai que toute femme se doit aussi de jouer dans sa vie une comédie où elle lui arrive de se perdre. Bref, l’ensemble est plus qu’intéressant. Il faut aller voir cette pièce à hauteur d’homme, dans un petit théâtre naissant et pour une comédienne et un metteur en scène (c’est une seule et même personne) qui valent ce qui ne sera pas ni détour, ni du temps perdu. Jean Montenot
# écrit le 23/02/07