Passant d'un personnage à l'autre au gré d'un couvre-chef, d'un pourpoint ou d'un ruban, et dans un jeu proche de la farce, ils nous emportent parmi les thèmes chers à l'auteur de Dom Juan ; l'amour, l'argent, la médecine, la philosophie, l'hypocrisie...

Et par instant à la lueur de quelques chandelles, seule lumière de l'époque, livrée comme une confidence, une anecdote sur la vie du génie; depuis ses premiers pas de comédien ambulant jusqu'à l'adoubement royal.

On se régale de ce théâtre tréteaux, ce théâtre qui parle, ce théâtre qui interroge. Par leur interprétation énergique et joyeuse, les trois acteurs en plus de divertir, rappellent clairement au spectateur à quel point le message théâtral est de tout temps un message salvateur.