Macbeth

"Tout ce qui commence par le Mal. Ne fructifie que par le Mal". Admiré de tous, le vainqueur de la guerre contre la Norvège voit tout lui réussir. Peut-être même trop bien. Héros national, intime du roi, la promiscuité avec le pouvoir le flatte avant de créer une soif qui ne s'apaise que par le sang, toujours plus de sang. L'ambition d'un époux et l'arrogance d'une femme feront le reste.

Mot du metteur en scène :

"Comment en vient-on à commettre l'irréparable ? En semant cette adaptation de batailles et d'érotisme, j'ai voulu rappeler que la magie n'est pas là où on la voit malgré les spectres et les sorcières. Dans cette Ecosse farouche, c'est l'accouplement de la mort et de l'amour qui annonce le mal. Cette fois, sous la forme d'un couple maudit, si déraisonnable, si humain que tour à tour on les envie, on les craint, on s'y attache."