Le Tabou - Saint-Germain-des-Prés, 1950.
Devenu le haut lieu à la mode, musiciens, auteurs, philosophes, cinéastes, peintres s'y retrouvaient dans l'effervescence d'aprèsguerre, guidés par le goût de la fête revenu.
L'existentialisme cohabitait avec le jazz américain, de nouveaux noms s'imposaient (Prévert, Cosma, Ferré, Vian...), le foisonnement d'idées littéraires et artistiques marquait l'époque. Mélangeant allègrement le jazz, la philosophie, la dérision, la provocation, l'humour et la poésie, on y cherchait l'oubli.
On fêtait la liberté retrouvée et puis surtout, on chantait !

Avec une formidable énergie, une pléiade de jeunes comédiens, chanteurs et danseurs endossent les costumes de Sartre, Beauvoir, Vian, Gréco, Gainsbourg et tant d'autres, en revisitant une époque où tout paraissait possible.
Dans ce lieu mythique, on s'enivre, les esprits s'échauffent sur le cinéma ou les nouveaux penseurs, mais surtout on s'amuse en chantant et en dansant jusqu'au bout de la nuit. Cette joyeuse bande du tabou fait revivre le jazz, le be-bop... et l'espoir d'un monde meilleur !

Delphine Dussaux : piano, Lucas Gaudin : saxophone, Cédric Barbier : percussions.