Partis en Août, ils seraient revenus pour les vendanges : la guerre a duré cinq ans Neuf millions sept cent mille hommes ne sont pas revenus et pour des centaines de milliers d'entre eux, la terre des champs est leur tombe.
Ils voulaient vivre, ils ne voulaient pas mourir seuls, loin de chez eux.
Ils avaient peur d'être abandonnés dans la mort. Nous les cherchons dans l'absence.
Les noms sur les monuments pour ultime trace de vie, les noms sur les monuments pour proclamer qu'ils ont été vivants, dans cette ville.