Cela pourrait s'appeler "Confessions intimes d'une héroïne", mais cela s'appelle "Trisunique".
Trisunique fait écho à trisomique, à l'autre, particulier...
"exceptionnel". Voyageuse échouée, Bertille déboule et orchestre son monde. Elle dit "le petit bout qui manque" et s'accroche à son rêve, celui d'être "une étoile sous les feux de la rampe". C'est son envol. Elle nous embarque dans un voyage absurde et présent.

Pas de pathos dans ce spectacle, ni de discours, seuls quelques mots choisis questionnent sans juger nos propres limites face au handicap.
''Trisunique'' parle du handicap au sens large... N'avons nous pas, chacun de nous, à un moment ou à un autre, quelque chose qui nous empêche d'avancer ?
Un spectacle vibrant, généreux dont on sort grandi et reconnaissant à l'art du clown.