Victor Rossi, Antoine Demor et Jefferey Jordan font l'humour à trois

Un spectacle où impair rime avec impertinent. Loin de la simple succession d'artistes, ils mettent leur complicité au service d'une création originale, énergique et décalée. Ils ont chacun leur spectacle, leur univers, mais pour un soir ils font l'humour à trois...

Victor Rossi : Auteur, comédien, improvisateur et musicien, Victor Rossi est un véritable couteau suisse de talents. Son spectacle qui m'aime me suive est une invitation à la folie ; à l'aide d'une palette de personnages, il moque la folie de la télévision, celle des financiers pyromanes de la crise, des extrémistes religieux... Il fait rire tout en suscitant la réflexion. En un mot comme en cent, suivez-le sans hésiter !

Antoine Demor : Être con n'est plus un jugement de valeur, c'est devenu un état auquel on ne déroge pas. On est celui des médias, des politiques... bref, le con de tous ces marchands du temple ! Sauf qu'Antoine lui, ne peut s'y résoudre. Embarquez dans les digressions de cet irrévérencieux. Du rire à l'indignation, de l'émotion à la réflexion, vous ne pourrez rester indifférents...

Jefferey Jordan : Oui, l'homme du futur sera petit, brun et féminin... Jefferey Jordan (1m66) s'affole dans un triptyque aux couleurs de sa province natale où subsistent encore un paysan émerveillé, une grand-mère alcoo- lique, Jean-Jacques (un amour à 4 cordes), des parents trop modernes, une clubbeuse follement naïve... Un bagou caustique et maîtrisé encouragé par la critique pour un seul en scène vrai, original et culotté entre rires et émotions. Il canarde élégamment... et ça grince drôlement !