Ce qui nous interroge aujourd'hui dans Andromaque, c'est l'écho des mots de Racine sur notre histoire à nous. Comment, à un moment donné, chacun des personnages décide de se jeter à corps perdu dans sa passion, avec ou non conscience des conséquences. Comment une rencontre, un autre être, dans un espace qui semble alors comme hors du temps, nous propulse au-delà de la vie.

Parler de la passion sans en évoquer la violence paraît impossible car dans la notion même de passion bat la vie à tout rompre mais ce bruit sourd masque celui plus profond de la mort.
Quelles sont les images universelles, intergénérationnelles qui nous parlent aujourd'hui de la passion ? Qui sont ceux qui incarnent les nouveaux héros tragiques ? Comment par le théâtre plonger le spectateur dans cette expérience ? A Magnier / metteur en scène.