Sa spécialité est le Piri, hautbois coréen à anche double, mais la musicienne utilise également d'autres instruments à vent, tels le Taepyeongso (hautbois conique) et le Saenghwhang(orgue à bouche).
Elle a déjà donné beaucoup de concerts à travers le monde. Elle est très à l'aise dans la musique traditionnelle qu'elle a beaucoup jouée mais aime également se lancer dans des collaborations pluridisciplinaires. En ce sens, c'est une artiste inventive, à l'esprit pionnier, qui s'intéresse beaucoup à la musique et à l'improvisation contemporaines.

Gamin est sans cesse en quête de nouvelles sonorités et d'inventions originales, repoussant les frontières entre les genres et recherchant de nouvelles expériences musicales. Elle s'est déjà produite dans le cadre de concerts-improvisations, notamment à New York, avec des musiciens renommés de différents horizons, tels Elliott Sharp, Jane Ira Bloom, Satoshi Takeishi, Ned Rothenberg...
L'expérimentation, la surprise, le désir de renouveler la tradition et de toucher le public d'aujourd'hui, l'élégance et la subtilité sont les maîtres mots de sa musique.

Outre sa passion d'instrumentiste, Gamin poursuit des études doctorales en musique traditionnelle coréenne à l'Université Nationale de Séoul. Elle a été sélectionnée en tant qu'artiste en résidence sponsorisée par l'Asian Cultural Council (ACC) de la Fondation Rockfeller. Elle envisage prochainement de se produire au FlushingTown Hall et au Korean Cultural Service de New York.