Sganarelle, un fabriquant de cagettes en bois, ivrogne et brutal, bat sa femme Martine. Pour se venger, celle-ci fait croire que son mari est un fameux médecin mais qu'il n'accepte de travailler qu'après avoir reçu des coups de bâtons.

Lucinde, fille de Géronde, amoureuse de Léandre, ne veut pas du mariage décidé par son père avec Horace. Pour s'opposer au père, Lucinde feint d'être muette. Afin de la soigner, Géronde va faire appel à Sganarelle qui par appât du gain prendra son rôle très au sérieux.

Tout en conservant le texte d'origine, les références culturelles contemporaines s'immiscent tout au long de la pièce : danse, ambiance musicale inspirée du cinéma italien des années 70 et du cinéma muet, le tout en un rythme soutenu et partageant avec le public la générosité du théâtre de tréteaux.

Entre poésie et fourberie, drame et émotion, scènes réalistes et clownesques, les personnages entraînent le spectateur vers les travers de l'âme humaine, ses contradictions, sa violence et ses peurs, où le masque, la bouffonnerie, la difformité de l'âme épouse celle du corps.