Erwin motor, devotion La Loge Affiche

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Salle
où cet événement eut lieu :
La Loge, 75011 Paris

Erwin motor, devotion

mis en scène par Maxime Contrepois

La Loge, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -
L'idée est de partir de l'intime et de l'importance fondamentale du désir dans la construction d'une identité. ..

Ici, le désir détermine les règles du jeu. L'idée est de partir de l'intime et de l'importance fondamentale du désir dans la construction d'une identité. Comment être dans un désir intime et non pas dans des désirs instrumentalisés ? À l'usine Cécile est manipulée. À la maison elle est infantilisée. Serait-elle seulement en mesure de se rappeler à elle-même ?
Cécile pose alors malgré elle la question de l'intolérable : jusqu'où sommes nous prêts à courber l'échine ? Qu'est-ce que le monde du travail produit sur l'intime et qu'est-ce que l'intime projette sur le monde du travail ? Avec Erwin Motor, Dévotion, on navigue sans cesse entre l'intime et le politique. Ce texte met en jeu les notions d'amour et de travail, d'aliénation et de dévotion.

L'indétermination des frontières entre vie privée et vie politique exacerbe les rapports de pouvoir qui sous-tendent les relations entre les personnages. Chacun est pour l'autre à la fois le miroir et l'adversaire, le chasseur et la proie, l'Autre qui fait jaillir une vérité, peut-être universelle, celle du pouvoir et du désir, celle du squelette de la relation homme-femme. C"est d'ailleurs tout l'intérêt du texte : il offre la possibilité de penser l'universel en repartant de l'intime.

Une question sous-tend toutes les autres, les articule, les interroge : celle du corps, de la chair. Femme meurtrie par sa hiérarchie et l'indésir de son mari, Cécile a mis son corps au rebut, elle s'est faite machine pour oublier, pour être valorisée. Au fil des tableaux, son corps est pénétré par tous les contrôles minutieux du pouvoir qui travaille à la rendre inoffensive, docile et utile. En plus d'être progressivement transformée en automate par la répétitivité des gestes qu'elle effectue à son établi, il y a selon moi chez Cécile une extinction volontaire de la réflexion et de la conscience destinée à fuir le réel et sa condition. Le rapport qu'elle entretient au monde devient alors vide et aveugle. Comment donc lutter contre cette machinisation insidieuse des corps, de nos corps ?







Pour Tout public

Théâtre contemporain

Langue : Français
Durée : 60 minutes soit 01h00





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