Nous sommes à quelques semaines de l'an 2000.
Dans le 16ème arrondissement de Paris, un appartement bourgeois est squatté depuis un mois par deux jeunes marginaux, Samir et Natacha.
Mais Jeanne et Maryvonne, deux soeurs d'un certain âge, propriétaires des lieux, débarquent sans crier gare de leur résidence secondaire et les découvrent.
La stupéfaction passée et afin de permettre au jeune couple de se retourner, elles acceptent une cohabitation -limitée dans un premier temps à deux semaines-.
Les uns n'ont pas beaucoup reçu de la vie, les autres n'ont pas beaucoup donné.
Le choc de ces deux planètes va déboucher sur un fantastique capital d'optimisme et de tendresse. Les personnages, les situations, le langage sont contemporains et collent à l'actualité.

Le changement crescendo des personnages, la découverte des capacités de chacun à donner et à recevoir, l'humour et le dialogue tendent à prouver que le racisme -basé souvent sur l'ignorance de l'autre-, l'intolérance et les barrières sociales s'effacent dès les premiers signes d'une volonté réelle d'écouter et de comprendre l'autre.

Le Squat est une charge contre tous les partis xénophobes, une comédie enlevée qui bouscule allègrement et joyeusement tous nos préjugés.