Tête chercheuse, elle nous entraîne dans son laboratoire pour nous révéler le fruit de ses recherches enfoui dans les entrailles de la p'tite bête.
Par un processus d'expérimentation digne de la méthode scientifique :
Elle s'est questionnée : "pourquoi l'homme ment, se ment, nous ment et tue, se tue, s'entre-tue ?"
Elle a observé : "l'homme vit, extérieurement de façon paisible, dans ses petites boîtes. Pas de vagues à l'horizon, inertie quasi totale. Peut-être est-il en voie de disparition ?"
Elle pose l'hypothèse : "supposons que nous ayons la possibilité d'ouvrir, et de s'immerger à l'intérieur, peut être alors pourrions-nous retrouver ce qui est naturel, respirer, rire et goûter la vie." La dissection est un prétexte, une mise au point au microscope, pour révéler les imperfections de l'humain et nous renvoyer la violence du monde.

Mitô, créature fragile et féroce, semble porter nos doutes et nos espoirs. Faudra-t-il se trouver sur le dos, livré à la lame aiguisée d'un scalpel pour reconquérir ce qu'il y a de vrai en nous ?
Il est encore temps !
Mitô, clown de l'intime – Cette créature, cet être intérieur, nourri de ma mémoire, de mon bestiaire et de mes désirs les plus enfouis, crée un espace à la fois critique, subversif et intime. Elle apparaît, se transforme et vit le temps de la représentation. Cette relation au temps exige une présence totale, une précision d'horloger sentie, vécue, afin de construire avec le public un moment privilégié, sans cesse renouvelé et naturel. Bref, une relation de l'instant dans la sensation.

Solo clownesque présenté par la Compagnie du Morse.