Pendant que le colonel Peron a la migraine, Eva Peron, elle, a un cancer. Et en souffre. Pas en silence. Eva Peron se meurt, et il faut que tout le monde le sache. Elle va, vient, se fait faire les ongles, se souvient du passé, cherche sa robe de présidente. Elle trépigne, jure surtout, insulte tous ceux qui croisent sa route. D'abord son infirmière, puis Ibiza qui tire les ficelles du pouvoir, ou ce qu'il en reste. Enfin sa mère, en quête désespérée des numéros des coffres-forts de sa rejetonne dont elle compte bien hériter.

Dans cette comédie, résolument contemporaine, Copi dresse un magnifique portrait de femme à travers lequel il dénonce la manipulation des esprits et l'utilisation de l'image par le monde politique.

En première partie d'Eva Peron, une animation de Tango Bordeaux à 20h30