Marie Antoinette suscite l'attendrissement :

Sa vie de reine fut une fête perpétuelle et elle se termine dans la tragédie d'un procès inique. L'oeuvre théâtrale de Madame Lever, en toute objectivité, s'attache à nous présenter les diverses séquences qui conduisent à son malheur : L'échec de son mariage avec un mari si peu sûr de lui ; ses folles amitiés et ses folles dépenses qui montent contre elle l'opinion publique ; l'escroquerie de l'affaire du collier, machination dont elle est la victime détestée et qui entraîne une foule de pamphlets orduriers et calomnieux ; sa docilité, elle, reine de France, envers sa famille viennoise et son défaut d'intelligence politique dans cette période aussi nouvelle, aussi brutale, que celle de la Révolution française, où, forcée de s'occuper des affaire de l'Etat, elle multipliera les erreurs ne gagnant aux yeux du public, du peuple, que ce surnom odieux : L'Autrichienne, au-delà, pendant longtemps, de sa mort héroïque.