Récemment apparue dans le débat public, la fin de vie reste taboue même si elle est au coeur de nos existences. Fidèle à sa démarche documentée, Babel mène l'enquête sur l'une des choses les plus difficiles qu'il nous soit donné d'imaginer et de vivre.

Le théâtre serait-il le seul endroit où l'on puisse en parler, la représenter ou la figurer ?
Loin du pathos que pourrait faire craindre un tel sujet, Babel traque le vivant où qu'il se niche parce que la mort est d'abord un problème de vivants confrontés à l'inacceptable. Obscène, elle hante nos scènes, intimes et théâtrales, comme elle s'invite dans la vie : à l'improviste ou annoncée, atroce et superbe, dramatique et sans issue. Du jouissif medley de scènes emblématiques de théâtre où l'on meurt parfois vite et bien, de préférence en coulisse, l'enquête progresse des couloirs de l'hôpital au centre d'éthique clinique où l'on pense collectivement la fin de vie. Au croisement des questions de liberté, de choix de vie de chacun face à la société et aux enjeux médicaux, politiques et législatifs, À la vie nous sort de l'impensé par des récits profondément humains et nous entraîne sur la voie passionnante de ces questions trop souvent tues.