Le chien placé en observateur vous amène sur le terrain de l'intuition, du choix, de l'oubli, du lieu que l'on occupe. De scène en scène, de questionnement en questionnement, les personnages, tantôt graves, tantôt légers, se télescopent, se débattent et gesticulent.

Tentatives de réflexions, accès au libre arbitre, apologie de la singularité, le spectateur est invité à goûter la recette aigre-douce et peut ajouter ses propres ingrédients. Nourri par la philosophie de Spinoza et par une représentation de la sagesse immanente, le point de vue aborde différents thèmes. La variation de l'angle, de la focale, les contours d'une situation, d'un contexte, d'une association d'idée voire d'un étonnement provoque alors une pensée, un questionnement. C'est le cheminement qui inspire et irrigue le texte.

Alternant le dialogue et le monologue, le questionnement peut épouser la forme théâtrale et souligne la tragédie parfois comique, parfois grave de l'existence. Une forme de comédie dont chaque scène évoque moins la thématique proposée que le sentiment d'existence.