La résistible ascension d'Arturo Ui

-Le totalitarisme battu en" Brecht"
Une troupe de comédien(ne)s jeunes et néanmoins impressionnants de densité de jeu pour porter un texte fort en thème,magistralement servi par une mise en scène intelligente et efficace(jeux d'ombres et de lumières).L'interprétation des comédien(ne)s m'a totalement emportée,j'irais jusqu'à dire subjuguée.Une pièce qui nous tient en "éveil" traitée avec intelligence ,jouée à la quasi perfection(c'était la première)...Allons donc planter nos choux, à la mode, à la mode... de chez nous.Un travail théâtral de grande qualité qui n'a pas cédé à la facilité,faisant ressortir la pertinence de la mise en garde par le jeu de la transposition et la dangerosité jusqu'au paroxisme , par l'exploitation tragi-comique.Puissant sans être plombant,vraiment captivant!Du théâtre qui nous change des pièces certes sympathiques mais sans trop de consistance et franchement cela fait un bien fou!
# écrit le 24/11/21

-Génial
Incroyable mise en scène !Histoire captivante avec des messages profonds derrière cette histoire. Un miroir sur la réalité historique. Une performance d'acteurs. Tout ça mit bout à bout frôlent le chef d'oeuvre
# écrit le 28/02/18

-Une piece terriblelent d’actualite !
J'ai vu le spectacle hier et j'ai passe un bon moment, devant ce magnifique texte et originalement traite de facon clown. Je regrette l'inegalite de la distribution, certains formidables d'autres Vraiment en dessous, notamment les choeurs. Le tout etait un peu long aussi. Sinon j'etais heureux de voir ce succes d'Avignon.
# écrit le 22/03/15

-Indispensable
Victor Quezada-Perez monte de très belle façon la pièce toujours indispensable de Brecht. Le titre est bien sûr très important, il nous rappelle que nous sommes responsables face à la montée des extrêmes, que nous devons être vigilants pour éviter le pire. Dans cette période grise que nous vivons, le parallèle intelligent entre la montée du Nazisme et les pratiques mafieuses de Ui et sa clique nous tiennent tout particulièrement en éveil. Les masques et les nez de clown ne sont pas des artifices, ils participent à la compréhension du texte, et des mécanismes décrits. Le cynisme de cette bande de voyou atteint une sorte de perfection, il s'introduit dans les failles (parfois béantes !) de la démocratie. Toute la troupe joue très bien, de façon homogène, sans se disperser malgré le grand nombre de comédiens (19). A voir et à revoir, et, une nouvelle fois, " quittons le théâtre affamés de changements " (Edward Bond).
# écrit le 22/03/15