C'est une petite dame un peu usée par le temps et la vie, une anonyme, qui vit dans un endroit qui ressemble à un autre, et s'habille de robes à fleurs. Son drame c'est qu'elle ne veut plus rêver, elle en a assez ! Trop de rêves qui se sont cassés la figure. Mais c'est compliqué d'échapper aux songes.

Le Capitaine des Rêves veille à redonner confiance à ceux qui doutent. Il use de toute sa verve pour arriver à ses fins, assisté par un mécano aux facéties magiques et un musicien aux notes d'or. On rencontre ces deux êtres, leurs échanges, qui nous baladent entre rêves et réalité, avec des parenthèses chantées ou scandées, au milieu de l'histoire qui coule.

Tout se joue dans le dialogue entre quatre dimensions : la musique qui donne le ton au texte, la lumière qui fait parler le décor, souligne le jeu d'interprétation et le mouvement dans les scènes, afin que l'histoire s'affirme.