Après plusieurs incursions dans le théâtre comme décorateur et metteur en scène, il affirme, dix ans plus tard, son choix d'être peintre, dans son acception la plus classique, attaché aux techniques ancestrales dans lesquelles il n'aura de cesse de se perfectionner. Cette posture lui donne alors la liberté de se consacrer pleinement au sujet du tableau, qu'il inscrit tour à tour dans la mythologie, la littérature, le récit biblique et les études talmudiques. Le sujet n'est cependant que prétexte à l'activation du regard et de la pensée.

Dès sa première période, années 1980, il met en scène deux figures opposées et complémentaires, le "Classique" et l'"Indien" – l'apollinien et le dionysiaque – à l'oeuvre en chaque individu.
Il revisite, de façon magistrale, l'histoire de l'art à travers la mythologie grecque et les genres de la peinture : figure, portrait, nature morte, explorés tour à tour dans d'immenses tableaux dont le fil narratif renvoie à des épisodes mythiques. La manière rappelle les grands peintres que Garouste a assidûment étudiés : Tintoret, Greco...
Ces oeuvres résistent cependant à toute classification, insaisissables dans leur finalité, elles sont d'impressionnants morceaux de peinture figurative. La découverte de La Divine Comédie, grand récit poétique, vient alors, après 1985, donner naissance à un nouveau corpus aux motifs en délitement et aux couleurs grinçantes.
Le peintre se livre à une exploration picturale en osmose avec le texte de Dante décrivant la descente aux Enfers, jusqu'à faire basculer l'image dans une inédite abstraction. La série des Indiennes prolonge, sur des supports monumentaux de toile libre, cette singulière recherche.

À Savoir :
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Le tarif comprend l'entrée coupe-file, les écouteurs, la conférence devant les oeuvres.

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