Kroum l'Ectoplasme rentre de voyage. Il revient s'écraser dans sa ville natale où il raconte à qui veut bien l'entendre à quel point cette excursion ne lui a rien appris. Tout est fade, mais Kroum a la solution : écrire un roman sur son quartier, en faire du fric et se tirer.

Cette idée, plus compliquée à mettre en place qu'il ne le pensait, lui servira d'excuse pour rendre visite à ses amis et se vanter d'être un homme occupé.

La pièce navigue donc au sein de ce microcosme à la dérive, empli de rêves de vies meilleures, d'égoïsme, de mariages et d'enterrements.
Dans une comédie mélancolique, Hanokh Levin montre une nouvelle fois la violence de la guerre à l'échelle du quartier, de l'entourage, de la famille, où l'unique objectif est de gagner la course au bonheur par n'importe quel moyen.