Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, l'Italie se passionne pour le madrigal hérité de la polyphonie de la Renaissance, certes, mais déjà en quête d'une peinture sonore "collant" davantage aux textes. Monteverdi est certainement le plus grand d'entre eux.
Toutefois, d'autres génies lui ouvrent la voie : son maître à Mantoue, Giaches de Wert (ou Jacques de Wert), ou son collègue Solomone Rossi dans la même ville, mais aussi Luca Marenzio à Rome ou Sigismondo d'India dans le sud, tous ces musiciens composent des madrigaux sur des poèmes amoureux d'un raffinement suprême sur les textes des plus grands poètes (au premier rang desquels Pétrarque, tout naturellement).

Avec leur perfection légendaire, les Solistes du Collegium Vocale Gent et Philippe Herreweghe vous emmènent dans un voyage poétique passionnant, parcourant tout l'éventail du sentiment amoureux.