Hole / Trou Maison de la poésie Affiche
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Décembre 2024
● Théâtre darius milhaud (75)

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Salle
où cet événement eut lieu :
Maison de la poésie, 84000 Avignon

Hole / Trou

de Jean-Philippe Domecq, Etcha Dvornik , mis en scène par Etcha Dvornik

Maison de la poésie, Avignon

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

et aussi à :

Paris (75) en Décembre 2024

"La condition humaine semble la plupart du temps passer à côté de la jouissance, qui, par excellence, nous déborde..." - Jean-Philippe Domecq

"Les hommes semblent passer leur temps à passer à côté", constate Jean-Philippe Domecq, écrivain et peintre, dans Le livre de jouissances (éd Pocket), vous dérobant ainsi d'emblée le sol sous les pieds. "A côté de quoi ?" Il ne rassure pas : "on ne sait, mais à côté !". Mais plus tard il ajoute : "De cette immense vie..."

Comment faire donc, comment ne pas passer à côté ? Et qu'est-ce que c'est que "vivre" ? "Se vivre depuis le tout sauf soi", propose Jean-Philippe Domecq : "C'est un détachement qui ne prétend pas à sagesse ou alors élémentaire, puisqu'il nous vient du premier ressort de la condition humaine : la conscience de notre mort."

A la mort répond la volupté, c'est le jeu d'Eros et Thanatos. Du sexe libertin à l'orgasme mystique, d'une jouissance à l'autre, le corps reste pourtant au centre de toutes les jouissances. "Le corps demeure qui se ressent". Elle ne le sait que trop bien, Etcha Dvornik, danseuse et chorégraphe, comédienne, pour qui le corps dansant est la source de jouissances existentielles, et pourquoi les textes de Jean-Philippe Domecq lui permettent de poursuivre ses recherches sur le corps et l'être.

Et comment sommes-nous, hommes et femmes, dans nos jouissances, jouissons-nous différemment ? Le fameux "continent noir" selon Freud, est-il encore sanctuaire de l'inconnu ?

Pour réfléchir à ces jouissances, Etcha Dvornik dialogue avec les textes et dessins de Jean-Philippe Domecq, par ses danses, sa voix, ses mots. Cela donne le spectacle : Hole / trou, ou le Vertige de vivre. En écho à une des propositions de Domecq : "Autant en effet partir du vertige de vivre, puisque on se sait mortel dès le départ. Autant appuyer nos pas sur notre ignorance irrémédiable... Rien de plus sûr que le sol absent".

Une création chorégraphique de Etcha Dvornik d'après le "Livre des jouissances", éditions Pocket, de Jean-Philippe Domecq.


Auteur : Jean-Philippe Domecq, Etcha Dvornik
Artistes : Etcha Dvornik, Jean-Philippe Domecq, Anne Coroller Germanique, John Coltrane, Alexandra Holownia, Hantu (Weber+Delsaux), Tone Stojko Holownia
Metteur en scène et/ou chorégraphe : Etcha Dvornik

Quelques critiques de spectateurs :

Note des internautes :
8/10
4 avec 22 critiques
Bravo
80% Bien
7% Moyen
0% Décu
13% 		Plus de critiques sur Hole / Trou »

frederic1 Inscrit Il y a 1 an 2 critiques  
Utile: Oui Non
-beau et courageux
10/10

Très beau spectacle , très courageux, une diction parfaite !
# écrit le 30/07/23


enriquethomas Inscrit Il y a 1 an 3 critiques  
Utile: Oui Non
-audacieux
10/10

Trou?Hole? Un spectacle aussi juste que audacieux aussi dansé que parlé aussi poétique que implacable - quelques paroles en post face aussi précises que interieurs, un ensemble qui s ejoint.
# écrit le 25/07/23


Naty Inscrite Il y a 1 an 1 critique  
Utile: Oui Non
-Incarné et dérangeant
8/10

J'ai trouvé très pertinent le rapport entre le texte de Domecq et l'interprétation qu'en fait Etcha. Le passage de ce texte à ceux qu'elle-même a écrit se fait de manière fluide. Le rythme est plutôt bien en alternant des parties plus poussés, crues ou dites à voix haute voir en poussant des cris et celles où le ton est plus bas, l'aptitude plus posé. je salue l'audace et le courage de mettre en scène ce désir là, au féminin, poussé à l'extrême, probablement dérangeant, mais qui nous ouvre une autre perspective, dont on parle sûrement moins ou pas de tout, sur l'érotisme féminine.
# écrit le 26/07/23


SophieG13 Inscrite Il y a 6 ans 1 critique  
Utile: Oui Non
-Un spectacle puissant
10/10

Un très beau texte remarquablement incarné, au sens étymologique du terme, dans la chair de cette magnifique artiste. Un spectacle avant-gardiste où une femme ose parler de sexe avec des mots qui lui sont généralement interdits. le plaisir comme une opposition à la mort dont il est question dans toute la pièce. Beaucoup d'émotions.
# écrit le 26/07/23


Mumu Inscrite Il y a 3 ans 1 critique  
Utile: Oui Non
-A voir dérangeant
10/10

Questionne sur notre rapport au sexe à l'extase à la perte de conscience à la pulsion au rapport au corps et à soi. Très belle interprétation courageuse et sensuelle
# écrit le 23/07/23


Archibald Vineas Inscrit Il y a 1 an 1 critique  
Utile: Oui Non
-Un art total du charnel et de l'existence
10/10

On ressent vraiment ce fort lien entre l'âme et le corps et ce qui peut les distinguer, parceque c'est avant tout une âme qui s'exprime à travers son corps, sur son corps, par son corps, dans des gestes symboliques et hypnotisant, mêlé à une musique mystérieuse, des illustrations et différentes vidéos qui mettent l'emphase sur le mots, et de surprenants moments de béatitude extatique, je recommande grandement à ceux qui cherchent des spectacles radicaux et qui explorent les parts rendues obscures de nos êtres
# écrit le 19/07/23


Bouchine Inscrite Il y a 5 ans 28 critiques 1  
Utile: Oui Non
-Fascinant !
10/10

HOLE fascine en effet mais plus que le spectacle c'est l'artiste elle-même qui est tout à fait fascinante. Etcha Dvornik joue de son corps et de ses mots allant jusqu'au bout de la création artistique. Hole mêle de façon unique danse et interprétation théâtrale . Un spectacle d'une grande originalité destiné aux amateurs de création contemporaine ... mais que les néophytes apprécieront certainement eux-aussi. Peu de spectacles de ce type sont programmés à Paris donc à voir absolument !
# écrit le 14/03/23


enriquethomas Inscrit Il y a 1 an 3 critiques  
Utile: Oui Non
-un défi
9/10

Ce spectacle exige réflexion, et je le recommande comme défi critique et anthropologique ! Défi d'endurance aussi ; non qu'il soit trop long... mais la sexualité y est débordante, basée sur un texte très fort de Jean-Philippe Domecq, avec des dessins à lui projetés en fond de scène, dans une mise en scène sobre et parfaitement à propos. La pornographie est une affaire divine basée sur la pénétration, et tous ses avatars, et c'est bien sur les trous que se fixe le regard pornographique (et le texte et les dessins de Jean-Philippe Domecq.) Etcha Dvornik le fait par la parole. Le sexe qu'elle nous présente sur scène y est symbolique - comme, par exemple, lorsqu'elle dénude ses seins et les plonge dans une bassine de sperme. Et c'est très juste.Le corps d'Etcha Dvornik est le corps d'une Aphrodite porneia. Elle a une surcharge magnifique de comédienne, son élocution avait une cadence de barde féminin, détachée et saupoudrée d'ironie salée - envers le public, pris à témoin très directement - signe de grande personnalité, voire de sagesse... Pas loin d'une sacerd'hotesse d'Aphrodite...En incluant en plus la complexité du fait que ce sont les paroles d'un homme auxquelles elle prête sa voix.
# écrit le 26/02/23


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Pour un Public adulte de 18 ans jusqu'à 90 ans
Danse contemporaine

Langue : Français
Durée : 70 minutes soit 01h10