Une rue la nuit, à la lisière d'une ville en bord de mer, une sorte de terrain vague. Là, un étranger arrive. Il va tenter de raconter son voyage, de convoquer ses souvenirs, mélangeant sa langue maternelle, l'italien, et sa nouvelle langue, le français. Il veut raconter ce qu'il a vu avant d'oublier, de ses anecdotes d'adolescence à ses songes philosophiques. Quand le récit devient insupportable, il est obligé de bouger et il déborde, de joie ou de peine.
A ses côtés, une autre figure l'accompagne en musique. On se ne sait pas trop qui elle est, si ce n'est la témoin du récit de l'étranger. Elle écoute et traduit par le son ce que lui évoque cette histoire. On entend, mêlée au roulis des vagues, la voix d'un saxophone.
PleurePASpapa se compose au rythme d'une rencontre. C'est une rêverie sur le lien qui pourrait unir ses deux personnages. C'est aussi un hommage à la langue et à la pensée de Pasolini, convoqué ici par bribes, comme pour s'évader.

Coproduction Troisième Bureau dans le cadre du dispositif Les Envolées 22/23 : L'Autre Rive ; le Pot au Noir ; le TMG ; Saint-Martin-d'Hères en scène ; Textes en l'Air ; le Théâtre de l'Iris ; le Théâtre des Marronniers ; le Théâtre des Clochards Célestes.
Avec le soutien de l'Espace des Forges Coopérative Artistique du Théâtre des Collines (Annecy).
Pour l'écriture du texte, Jules Benveniste a été lauréat du Nouveau Grand Tour 22 (Institut Français d'Italie).

Rencontre avec l'équipe à l'issue de la représentation : Dimanche 29 octobre 2023