• Il est question d'un pauvre bûcheron et d'une pauvre bûcheronne au milieu d'un grand bois, dans le froid et la neige, cela pourrait ressembler au petit poucet, mais non ; car trop de trains passent, qui rappellent une époque atroce, qui pousse les êtres humains à commettre des gestes insensés.

• Aucune morale à tirer de ce conte, juste un peu d'espoir dans l'humanité même dans les pires moments de l'Histoire.

Par cette lecture à deux voix alternées de ce texte nu, les deux comédiens et leur metteur en scène, Michel Paume, ont voulu être des passeurs ; un relai entre l'auteur et les auditeurs qui peuvent laisser libre court à leur imaginaire.
Deux chaises, deux pupitres ,: seul le texte compte, pour tenter de rester le plus fidèle possible à l'oeuvre de l'auteur qui souhaite garder la mémoire vivante de notre histoire.

Le saviez-vous ?
Prix spécial du jury du prix des libraires.
Prix des lecteurs de l'express.
Prix littéraire des lycéens.
Prix d'honneur de la librairie de Filigranes (Bruxelles).

Pour amateurs d'histoires vraies :
Le convoi numéro 45 partit de Drancy le 11 novembre 1942 avec à son bord sept cent soixante – dix – huit hommes, femmes et enfants dont un grand nombre de vieillards et d'invalides, parmi lesquels figurait l'aveugle Naphtali Grumberg, grand père de l'auteur.
Deux rescapés en 1945. Le convoi 49 partit le 2 mars 1943 transportant un millier de juifs dont le père de l'auteur, Zacharie Grumberg, ainsi que Silvia Menkès, née le 4 mars 1942, gazée le 4 mars 1943, jour de l'anniversaire de sa naissance.