Renoir, Monet, Degas, Morisot... Ces grands noms l'impressionnisme sont aujourd'hui des icônes. Mais en l'Hiver 1877, les critiques sur leurs oeuvres sont violentes, assassines, et leurs toiles ne se vendent pas.

Un soir, Renoir réunit chez lui ses trois amis impressionnistes pour discuter de l'organisation du prochain Salon des Indépendants. C'est pour eux l'heure de faire des choix qui détermineront le destin de chacun.

Doivent-ils s'entêter et rester intransigeants au risque d'être marginalisés et donc vite oubliés, ou doivent-ils accepter le compromis (vu pour certains comme une compromission) et rejoindre le Salon Officiel, antre de l'Art politiquement adoubé ? Les idéaux artistiques c'est bien beau, mais il faut bouffer et payer son loyer. Certains le peuvent, d'autres pas. Et le vernis de l'amitié craque...

Entre sourires et coups de sang, le débat glisse et bascule. Bousculer un système en place est chose difficile. Ainsi, le combat féroce que durent mener les Impressionnistes pour faire accepter leur peinture recèle-t-il une touche d'intemporalité. Ce sont les hommes, la femme, derrière les artistes, que la pièce propose de rencontrer, dans un contexte politique très instable dont ils paient les conséquences.

Une comédie enlevée, rythmée, jalonnée de sourires et de coups de sang, la pièce assume la vulgarisation d'un sujet historique mais sans rien céder à la rigueur des faits, ni à celle des personnalités.