Nasreddin se lève un matin avec une idée qui lui chatouille l'esprit : rédiger ses mémoires. Il partage son projet avec Aryul, son fidèle âne. Aryul, toujours prompt à la taquinerie, éclate de rire en l'entendant. Il prétend que personne ne croira les récits rocambolesques de Nasreddin. Celui-ci, amusé par la réaction d'Aryul, explique avec un sourire malicieux qu'il n'invente rien, mais qu'il embellit la réalité pour offrir à son public une bonne dose de plaisir et de rire.

C'est ainsi que Nasreddin et Aryul, tels des complices dans l'art de divertir, forment un duo indissociable. Les récits de Nasreddin font le délice de son auditoire, tandis qu'Aryul ajoute sa touche comique avec des mimiques hilarantes. Ensemble, ils créent une ambiance enjouée, illuminant chaque moment de partage. Cependant, perce une tendresse profonde entre Nasreddin et son cher âne, une connexion qui transcende les mots et se ressent à chaque échange entre ces deux inséparables amis.

Quelques extraits :

- Nasreddin : Je ne mens pas dans mes histoires. Je suis sincère, mais je change de sincérité pour le plaisir de mes auditeurs. Chaque histoire est comme une pâtisserie au chocolat qui fait la danse du ventre dans la bouche.
- N : La plaisanterie... Une épice qui pique doucement les esprits... Mais gare à l'excès... Risque de grimaces poivrées... Je lève mon verre à la plaisanterie.
- N : Regarde les humains, ces drôles de créatures à deux pattes, qui passent leur temps à se demander si leurs propres clés ouvriraient mieux d'autres portes.

Nasreddin incarne la modestie et la simplicité, soulignant l'importance de respecter et de comprendre les animaux. Témoin muet des astuces et malices de Nasreddin, l'âne devient un complice silencieux, ajoutant une dimension supplémentaire aux récits du Maître. Il transcende son statut pour devenir un personnage à part entière, représentant la loyauté et la sagesse silencieuse, soulignant ainsi les liens essentiels entre les humains et les animaux.