Lorsqu'un crime semble insoluble, la police nationale française fait appel à ses 2 meilleurs agents : les inspecteurs Thomson et Thompson. Grâce à leurs pouvoirs de déduction, d'empathie et de paperboard, ils n'ont jamais échoué dans leur mission.

Après avoir reconstitué la scène de crime avec l'aide du public, les inspecteurs rejoueront les scènes clés ayant conduit au meurtre, jusqu'à trouver ensemble le ou la coupable.

Capables de justifier tout et n'importe quoi dans leur univers absurde, les comédiens créent une histoire unique, palpitante et vaguement cohérente à chaque représentation.

Un jour, autour d'un café, Thomas et Hugh discutaient de leur passion commune pour l'humour absurde britannique et l'improvisation théâtrale.
Un an plus tard naissait le spectacle Scènes de Crime, dont les inspecteurs reprennent les noms de deux des personnages de cette première collaboration : Thomson et Thompson.

Scènes de Crime a de multiples inspirations, qui vont de Rick Hunter aux Monty Pythons, mais le point de départ du spectacle reste la question : comment faire une enquête de police improvisée ? Et la réponse fut : en n'essayant surtout pas de faire une enquête de police improvisée !

L'objectif du spectacle n'est pas de reproduire les codes du polar ou de la série policière, où tout est parfaitement cohérent, tous les indices sont importants, et tout est lié. Au contraire, l'objectif est de recueillir les plus d'indices différents et éloignés, pour être obligés de trouver des liens à priori absurdes entre tous ces éléments.

Au final c'est le monde autour de l'enquête qui se transforme en uchronie ou dystopie au fur et à mesure que le spectacle avance.

Mais pour que tout cela s'appuie sur le monde réel, du fact-checking est effectué en live, notamment pour vérifier des informations historiques, politiques ou géographiques, qui seront ensuite intégrées (et sans doute détournées) dans l'histoire.