La pire des Princesses

Une princesse qui n'a pas la langue dans sa poche, un chevalier crétin, un dragon qui tient salon à l'heure du thé, et un crapaud qui se prend pour César... C'est par ce cocktail détonnant que les stéréotypes véhiculés par les contes de fées volent en éclats pour notre plus grand plaisir, en théâtre et en chansons. Un spectacle poétique et malicieux à voir en famille dès 4 ans, d'après les albums La Pire des Princesses et Le Pire des Chevaliers d'Anna Kemp et Sara Ogilvie parus aux éditions Milan.

Comme Cornebidouille, l'idée d'adapter La Pire des Princesses germe au chevet d'un lit. Une histoire racontée et le partage de mots savoureux dans ce moment précieux du coucher, cette bulle de l'histoire du soir.
Deux albums qui détournent de façon subtile et savoureuse l'univers des contes, avec ses princesses un peu cruches, ses princes charmants pas si charmants et ses preux chevaliers un peu navrants. Pourtant, c'est un univers foisonnant, qui ne laisse pas de séduire les enfants, de faire rêver petites filles et garçons. Quelle merveilleuse idée de s'en inspirer pour faire bouger les lignes et offrir aux enfants d'autres armL'aventure de la lecture est au coeur de ce spectacle : Une chrysalide qui s'ouvre et permettra à chacun.e de déployer ses ailes, en convoquant les livres et en forgeant son propre imaginaire.

Une invitation légère à l'affirmation de soi pleine et entière, dans une humeur joyeuse et enlevée.