Célia s'évanouit dans les bras de Sganarelle, Martine les surprend, Lélio est parti en voyage et Gros René meurt de faim... Les histoires d'amour finissent mal en général ? A moins que...
De quiproquos en qui-croi-cocus, Sganarelle ou le Cocu imaginaire est un petit chef-d'oeuvre d'humour et de finesse où Molière jongle en virtuose avec les malentendus.

Derrière la ronde folle des cocus imaginaires, se dessine en contrepoint le portrait d'un héros typiquement moliéresque, qui sait nous émouvoir autant que nous faire rire. Entre drôlerie et dérision, Sganarelle nous touche parce qu'il sait rire de ce qui blesse le plus : la trahison amoureuse.

Un petit tréteau au rideau orangé qui tient autant du castelet que de la boîte à musique est l'unique décor de la pièce. Face au public, un musicien et 4 comédiens au jeu énergique et farcesque circulent, sautent, apparaissent et disparaissent. Le jeu est stylisé, loin de tout réalisme cinématographique, et emprunte au masque et à la marionnette leur univers poétique.
Héros baroque tantôt tragique, tantôt absurde, mais toujours drôle !