À travers de courtes scènes, nous allons certes y découvrir différentes formes d'arts (aussi bien classiques que contemporaines, de la peinture à la performance).
Mais nous allons surtout nous attacher aux gens qui le traversent : des amateurs d'art aussi bien que des touristes arrivés là un peu par hasard... et à ceux qui y travaillent : le conservateur, les gardiens, les femmes de ménages, ceux dont le rôle se cantonne souvent à rester invisibles et qui, placés soudain sous les feux de la rampe, se mettent à raconter leur vie, entre malheurs et grands espoirs...

Et si nous n'étions en fait que les spectateurs inconscients d'une grande performance... si finalement, tout n'était que art...

"Jean : Ce qui compte ce n'est pas ce que tu ressens quand tu regardes une exposition.
Max : Ah bon !
Jean : Non, c'est ce que tu ressens après. Par exemple, il y a trois ans en sortant de l'exposition Picabia, j'étais content, mais tellement content qu'en rentrant à la maison j'ai quitté ma femme.
Max : Définitivement ?
Jean : Oui.
Max : C'est un grand peintre Picabia !
Jean : Un génie, Max, un génie ! "

Création 2011, représentations en France, Lituanie, Biélorussie (2nd prix au festival universitaire international 2012).