A partir d'une histoire simple, on découvre peu à peu les enjeux cachés. Le prix qu'il faut payer pour l'amour qu'on reçoit. Les rôles que l'on prête à l'autre, ou ceux qu'on ne veut plus jouer.

Miroir décalé de l'impossibilité amoureuse, poétisation de tous les probables, déchirements répétitifs mais toujours hilarant. L'univers est dense et fragile, multiple et contradictoire, comme peu l'être la vie. Le comique n'y est jamais expliqué ni porté. Les personnages deviennent touchants par leur besoin d'approbation, de reconnaissance, qui les rendent souvent maladroits, toujours drôles. La poésie déchire le quotidien. Le regard est d'une naïveté lucide, toujours vif, parfois détaché, jamais désabusé.

Ta gueule, je t'aime " est un hymne à l'amour dans sa vérité complexe, mais aussi dans sa beauté, traité sur le mode de l'humour et de la tendresse.