Mais aussi une manière pour nous aujourd'hui à travers ce texte de parler et d'explorer les fonds du coeur et de l'âme humaine et de l'éternelle lutte qui s'y joue entre désir, concupiscence, culpabilité et recherche d'absolu...

Phèdre est perdue dans son univers mental, égarée dans le labyrinthe de ses fantasmes et de ses passions : seule sur scène avec un musicien, accompagnant les méandres de la pensée et de la parole de Phèdre par les notes, percussions, sons et boucles de sa contrebasse à la fois organique et électronique.
Il fait aussi exister tour à tour par ses sons et sa présence, son jeu, ou son " slam ", Théramène, Oenone ou Aricie, adjuvants de la tragédie qui se noue.

Enfin, dans l'ombre, un homme est présent : acteur, spectateur ou metteur en scène ? fantasme ?
Projection virtuelle de Phèdre ? Ou de l'actrice ?
Il est Hippolyte-Thésée, fils et père confondus, à l'image de l'esprit si confus et tourmenté de Phèdre, épouse et victime de son désir incestueux...

Phèdre et Hippolyte, un slam antique, de la musique de chambre trash, une symphonie tragique rock 'n roll, un oratorio profane pour trois acteurs.....