Juillet 1675 Dans un grincement d'essieux, quelques chariots viennent s'immobiliser sur la Promenade des Anglais. Tout de suite, les comédiens sautent au sol depuis les plateformes.
Tout le monde s'affaire pour préparer la représentation qui va suivre. Depuis quelques semaines, le Scapin de monsieur de Molière, qui a pu enfin quitter le Théâtre du Palais Royal à Paris, est joué à Nice.

" Les Fourberies de Scapin " que nous nous proposons de représenter à partir de l'été 2013 ne seront pas une nouvelle adaptation de la célèbre pièce de Jean Baptiste Poquelin.
Au contraire, nous désirons, entre Commedia dell'arte et Comédie à la française, retrouvez l'esprit et la modernité de ton qui participa à la création de ce spectacle en 1671.

Si Molière avait situé l'action des Fourberies à Naples, nous avons toutefois pris la liberté de la poser à Nice, durant le Carnaval.
Du folklore musical jusqu'aux références aux spécialités culinaires locales, en passant par des expressions de la langue niçoise dont certains personnages ne pourront parfois s'empêcher d'emmailler leurs répliques, tout rapprochera le cadre des Fourberies de la culture et du patrimoine de notre ville.

Depuis l'avant-spectacle, où bretteurs, comédiens et musiciens pourront se mêler au public, jusqu'à la représentation qui se jouera sur des tréteaux de commedia dell'arte et durant laquelle les spectateurs pourront découvrir des décors d'époque et des costumes originaux, tout sera mis en oeuvre pour que l'été 2013 devienne, l'espace d'une soirée, l'été 1675.

Un voyage dans le temps et dans le Nice du XVIIème siècle, une soirée ponctuée de grands éclats de rire signés Molière.