A Victoire qui arrive la première, elle explique le projet qu'elle a mûrement réfléchi pour arrêter la guerre qui détruit la Grèce et ses enfants : les femmes vont utiliser une arme de choc : priver les hommes de leurs charmes... Giraudoux faisait déjà dire dans "Les Troyennes" : "la guerre ressemble à un cul de vieille guenon" Et "Où est la pire lacheté ? Paraître lâche vis à vis des autres et assurer la paix ? Ou être lâche vis à vis de soi même et assurer la guerre ? Mourir pour son pays ? Mais quand on a vécu en lui digne, actif et sage, c'est pour lui qu'on meurt. Les tués ne sont pas tranquille sous terre, Priam. Ils ne se fondent pas elle pour le repos et l'aménagement éternels" V.H Debidour dans son intro à "Lysistrata " dit : "Aristophane, traité de "vil bouffon" et sa pièce qualifiée d'"ignoble" a voulu parler au des épouses et des mères, opposer aux fausses fatalités(vraies aussi hélas)de la guerre le cri de leur instinct, de leur coeur et de leur raison. Et si l'Histoire, d'âge en âge est restée sourde à cette voix, si ce n'est toujours pas aujourd'hui que les hommes ont su renier la violence et les rancunes et tenter de mettre ne commun le meilleur d'eux-mêmes dans une grande corbeille de bonne volonté générale", la faute en est à eux, et la honte. Il ya du moins un îlot qui, au milieu de tant affreux orages depuis tant de siècle, a le droit d'être en paix, c'est la conscience d'Aristophane.