Dramuscules avec Judith Magre

Un texte abrupt comme sait si bien les écrire Thomas Bernhard. Texte servi par deux comédiennes sublimes au sommet de leur art et par un jeune acolyte pas mal du tout! Scénographie ingénieuse.On ne voit pas le temps passer ! C'est trop court !!! A savourer sans modération.

Un super spectacle caustique. Hélas les époques se suivent et se ressemblent. Il nous faut être toujours vigilant. Dommage que celui-ci soit trop court.

Des personnages lambda, à qui on donnerait le bon dieu sans confession, se révèlent être ,sous une apparence inoffensive des êtres abominables capables des pires bassesses. Judith Magre et Catherine Salviat sont époustouflantes de justesse . Cerise sur le gâteau, un jeu très instructif, auquel participent les spectateurs, montre que malheureusement, les préjugés dénoncés par Thomas Bernard ont la vie bien dure!

La pièce (la forme) dérangera le spectateur non averti, mais c'est du Thomas Bernhard (vous voila prévenu). Les actrices sont remarquables et le ton juste. Quant au fond il est d'une actualité saisissante. A voir au moins une fois...

Langage courant du raciste ordinaire pour dénoncer le racisme...les 2 actrices excellentes mais un spectacle quand même bien court pour le prix !

Un grand moment de théâtre avec des deux comédiennes, si à l'aise avec un texte orienté qu'elles défendent en toute neutralité. C'est trop court on en voudrait plus.

Très beau spectacle, avec deux grandes dames, un texte incisif et actuel. La mise en scène est simple et efficace.

Extraordinaire!

Excellentes et percutantes petites pièces, des actrices de grand talent (notamment Judith Magre), un univers qui fait froid dans le dos, d'autant plus qu'il semble banal. Donc, apparemment j'avais bien compris le message de Thomas Bernhard. Alors pourquoi nous imposer l'intermède entre la 2ème et 3ème Dramuscule ? Faut-il, comme cela semble être l'usage dorénavant (si jamais nous n'avions pas été suffisamment attentifs à ce message...), nous faire la leçon sur "le racisme c'est pas bien" ? Là il s'agissait de nous faire deviner qui avait prononcé des phrases "malpensantes". J'avais déjà dû subir un exercice similaire au 20è théâtre, dans la néanmoins excellente pièce, "Nuremberg, la fin de Goering". J'aurais opté pour un autre Dramuscule pour mieux faire connaître l'oeuvre de Thomas Bernhardt, ce temps aurait été ainsi bien mieux utilisé.

A voir absolument! Jeu ciselé, présence époustouflante, Judith Magre impériale sert ce texte aux gradations magistrales auprès de Catherine Salviat, juste et courageuse. Comment rendre-présent,en décembre 2013, après le "printemps français", dans la re-présentation théârale, ce texte du 20ème siècle? Catherine Hiégel apporte sa réponse dans une contribution artistique courageuse qu'il faut soutenir contre vents et marées contraires!Surtout dans ce petit théâtre fréquenté par beaucoup de dames à chapeaux le dimanche après-midi!Montparnasse aussi a droit aux spectacles qui dérangent, l'ordinaire des scènes de banlieue!! Tenez bon la rampe! de tous ses feux! Clo