Avec cette femme, on peut s'attendre à tout, pur sang sicilienne à l'ardeur et au tempérament féroce, elle réduit au silence un public captif et médusé face à tant d'outrance et de style.
Des textes délirants sur les histoires fantasmatiques de la vie d'une femme, sa vie transfigurée,des histoires de cul, des amours lucratifs, des frivolités toutes féminines.

Échappée belle, oui, Johanna adepte de la résilience raconte tout, invente tout, des histoires à rire, à pleurer dans la pure tradition réaliste, des mélodies qui collent à la peau, qui s'écoutent, se fredonnent. Une musique chargée d'émotion, de vécu, de nostalgie et de toutes les couleurs du musette italo-franchouillard.
Elle compose comme elle joue, avec doigté, délicatesse, simplement, une musique qui vient du corps et d'une sensibilité à fleur de peau. Une note suffit à vous filer la chair de poule.

Elle est accompagnée par Ruth Lévy-Benseft, contrebassiste à la pulsation jazz.