Powête électrique, crooner à la lune aux airs on ne peut plus allumés, à la voix joliment désenchantée, Nicolas Jules avance la démarche assurée, le verbe en équilibre.
De rock musette en valse métaphysique, avec ses étranges compagnons, le contrebassiste Clément Petit et un batteur animal Roland Bourdon, il passe, non sans humour, les sentiments au shaker, charme son auditoire par surprise et l'entraîne dans une échappée rock des plus vivifiantes.

Dimoné:
Avec un univers qui d'emblée vous happe, pris dans la lumière et l'hypnotique mélopée des mots.
Bien hommé, mal femmé ", démon et merveilles à la voix teintée de mistral, Dimoné, entre rock, chanson magnétique, bricole musicale et sons vintages, est sur scène un duo urgent et brûlant. Des mots qui dans un sacré numéro vous désorientent et vous entraînent sur une double voie. Gemini sur l'épaule, sourire amusé et vengeur aux lèvres, " dandy démon, Dimoné grésille, irradie, bouillonne, crépite, éclabousse.