Esquisses viennoises

Ses amis étaient Schnitzler, les petites filles, Alban Berg, la Nature, Karl Krauss... A sa table du Griensteidi ou du Café Central, il écrivait de courts textes, des "esquisses", des "télégrammes de l'âme"...

L'acteur est seul en scène ; il raconte des tranches de vies du début du siècle, dans la Vienne déjà décadente du Grand Empire.

Autant d'instantanés, pleins de nostalgie, de frémissements discrets, d'émotion impalpable. Rien qu'avec des mots, simples et nets comme le cristal, le comédien au timbre étrange distille des sensations au-delà du temps et de la mémoire. Un spectacle proustien infiniment subtil, savamment fragile. Exquis. TELERAMA