Et à la fin... se touchent les Tours

Après quelques banalités, ils découvrent qu'ils se sont connus jeunes, quand les barrières de classe étaient moins difficiles à franchir, mais aussi quand les rôles sexuels étaient encore trop strictement définis pour permettre à l'un d'avouer son attirance pour l'autre.
Paradoxe, c'est le bourgeois riche qui regrette le plus les élans libérateurs des années soixante-dix et c'est le pauvre chicano qui refuse, tout en avouant à demi-mot qu'il aurait pu céder à la tentation, de renouer le contact.

Il est sûr que les chemins que chacun ont pris sont parallèles et ne se rejoindront jamais, à l'exemple de ces deux tours jumelles dans lesquelles ils se trouvent. Mais on est en Septembre 2001... Un certain 11 Septembre...
Les personnages vont et viennent entre le politique et le personnel. Une certaine tension naît entre eux sans jamais aller à son paroxysme. La lutte des classes ? Peut-être, mais abordée de façon oblique avec un "je ne sais quoi" qui ne la rend pas moins dramatique ou plutôt dramaturgique.