-Ah ?
Des tableaux détonants sur les folies de l'Amour qui délire, qui pense, qui sourit et qui nous parle bien sur ! Six jeunes comédiens talentueux dans une mise en espace épurée et réussie. Les textes et les situations foisonnent de richesses dans le caustique, l'humour et le dramatique. Ce spectacle nous livre et nous délivre des voyages amoureux dans toutes les nuances de la joie à la souffrance.
# écrit le 14/05/15

-Etonnant, intense, souvent drôle, bravo aux comédiens!
Aucun élément de décor et très peu d'accessoires, le tout repose entièrement sur l'interprétation, que ce soit celle des textes ou des parties 'mimées' sur fond musical - car le spectacle est construit autour d'une alternance entre tableaux d'expression corporelle et tableaux parlés (parfois en groupe, les répliques fusant de l'un à l'autre, et parfois en solo, chacun des personnages ayant "son" moment à lui). La folie est représentée sans complaisance et sans excès, avec beaucoup d'humanité, par six comédiens en pyjama, jeunes et lumineux, trois garçons et trois filles. Un fil conducteur tissé par la voix off du médecin qui les suit... mais pas vraiment d'histoire, plutôt des bribes de ce que représente l'amour pour ces personnages, et des tranches de vies sous forme de témoignages. C'est parfois cru dans les mots ou dans les gestes mais le plus souvent poétique en même temps... Concernant les monologues, les textes sont bien choisis, variés bien que tous reliés au thème de l'amour et du désordre psychique, et permettent à chacun (acteur ou personnage...) de s'exprimer en fonction de sa personnalité. Au final, du drame mais surtout beaucoup d'humour! Moi qui ne suis pas toujours friande du théâtre dit contemporain, j'ai passé un très bon moment. Bravo aux comédiens pour leur investissement!
# écrit le 08/05/15

-Aimer à perdre la raison
"Aimer à perdre la raison, aimer à ne savoir que dire..." et c'est un peu mon cas... Il est vrai que l'action se déroule dans le contexte un peu particuliers d'un hôpital psychiatrique. L'approche de la pièce est un peu particulière et j'ai dû "m'accrocher" toute décontenancée que j'étais par cet étrange ballet désarticulé et déjanté sur fond musical (un peu trop bruyant à mon goût) mais en harmonie avec cette chorégraphie psychédélique. Le jeu des jeunes comédiens est remarquable et bien que le traitement du sujet m'ait parfois heurté dans sa manière, ce n'est que justice de rendre hommage à leur qualité d'interprétation. Ce n'est pas une pièce "tout public" mais cela, vous l'aviez deviné.
# écrit le 27/04/15

-Bluffante !
Pièce très contemporaine jouee par 6 jeunes aliénés sans retenue, sans grossièreté. Piece poignante, Siderante. Pleine d'énergie et d'émotions à couper le souffle. Je regrette simplement que le metteur en scène ainsi que les comédiens ne soient pas présentés à la fin de la représentation. A voir (vue le 23 avril 2015), a revoir (j'y retourne le 27 avec le même accompagnant !) À recommander à ceux qui veulent sortir de leur routine
# écrit le 24/04/15

-plein de motivation
des jeunes acteurs plein de motivation, plein d'énergie, des tirades à couper le souffle.... entrecoupé de séquence musicales entraînantes.. bravo!
# écrit le 08/05/15

-J'ai aimé !
Une pièce qui fait réfléchir et qui nous divertie ! C'était un plaisir de découvrir cette pièce au sujet qui nous concerne tous. L'amour rend fou. La pièce le souligne avec justesse et humour et le jeu des acteurs est super !! Nos émotions sont toutes en émois pendant la pièce. Bravo à toute l'équipe. Et merci au jeune acteur qui nous à donné l'opportunité de découvrir cette pièce en nous donnant un flyer au hasard rue Montorgueil.
# écrit le 28/01/15 , a vu L'amour sera convulsif ou ne sera pas,La Manufacture des Abbesses Paris avec BilletReduc.com

-l'amour sera convulsif ou ne sera pas
déroutant, pour sûr!dérageant,sans conteste!mais à mesure que la pièce prend corps,nous sommes captivés,remués du dedans,agréssés par tant de violence faite à l âme et au corps.Le texte est puissant ,cru par moments mais le jeu des jeunes comédiens,totalement investis en portent tout le sens.Il est vrai que le début de la pièce est marqué par des longueurs de scénographie (chorégraphie) et une musique assourdissante et les réflexions qui fusent,au début, ne sont pas le plus intéressant mais ,à mesure que la pièce avance,nous sommes priset par le texte et par le jeu individuel de chaque comédien.La critique d ELRO, totalement négative peut se comprendre,le coté atelier théâtre est un fait mais cet internaute aurait dû s accrocher,vraiment, car la pièce gagne en intensité par palier.Pièce électrochoc, provocante en ce sens qu elle provoque nos réactions et nos sentiments contradictoires.La pièce évite l écueil de la vulgarité gratuite car les crimes d amour,l enfermement en asile d aliénés,les traitements imposés et l impossibilité pour des êtres qui on "basculé" de manière irréversible dans la folie,sont devenus les exclus à tout jamais de la normalité, cette crudité de langage assumée ou selon décriée,renforce dans le fond l indicible,l odieux,l inconcevable!Pièce pas facile qui peut porter à controverses sur le parti pris scénographique et visuel mais pièce ne laisse pas indifférent.La souffrance a su trouver ses "maux" alors à vous de voir et de porter votre propre jugements, tant sur le fond que sur la forme
# écrit le 01/02/15

-Original et captivant
La maladie d'amour dans tous ses états vu par 6 patients. J'ai bien aimé la prestation collective sur une superbe et originale mise en scène des 6 comédiens qui sont à fonds dans leur rôle. j'ai adoré surtout leur monologue tous très prenant ou s'exprime la performance des acteurs de cette pièce que je vous recommande.
# écrit le 25/01/15

-L'amour sera convulsif
Une pièce hors norme soutenue par un très bon texte et de jeunes comédiens totalement investis. un moment à part, à découvrir...
# écrit le 04/01/15

-Bravo
Je suis allé vous contempler, vous admirer et vous observer dans votre pièce au théâtre des Amants à Avignon. A première vue, le titre me paraît original " L'amour sera convulsif ou ne sera pas ", cela me fait penser au film en deux parties réalisé par Alain Resnais (" Smoking / No Smoking "). L'affirmation de cette phrase repose sur une alternative différente, c'est inaccoutumé. L'univers me fascine dès le commencement de la pièce de théâtre. La voix off est assez autoritaire et froide contrastant avec la sympathie et la folie que dégagent les personnages. 6 protagonistes, composant ce groupe déséquilibré, ou plutôt en équilibre, en quête de leurs identités et de leurs fantasmes ; 6 chaises en constante mouvance, un décor pourtant simple mais dont le dynamisme me bluffe. Le début de la représentation ressemble à un spectacle d'humour. Les phrases orphelines s'entrechoquent, piquent et me font rire. Mais est-ce un rire de honte ? Ou un rire naturel ? Peut-être m'est-ce tellement inattendu que la surprise fait son effet. Certains tableaux sont plus chorégraphiques, plus visuels ou encore plus mimiques que d'autres. Les danses sont assez farfelues et effectuées par des comédiens professionnels de qualité. Le jeu et la mise en scène sont très rythmés, on perçoit de cette manière le travail qui a été interprété avec pugnacité et l'envie de partager. J'ai adoré le moment où les personnages miment des instruments de musiques devenant ainsi un orchestre à mes yeux (unis comme les Beatles). De même, l'instant où chaque personnage exprime sa souffrance en reproduisant toujours les mêmes gestes (qui forment les blessures) et ce, de plus en plus rapidement acquérant le statut de fanfare de la douleur. Il y a aussi la partie pantomime animale qui est très absurde et rigolo. L'amour serait donc une espèce bestiale pas encore identifiée ? Les scènes collectives laissent place aux scènes individuelles. C'est comme si le temps s'arrêtait, peut-être est-ce l'inconscient de tout individu qui prend la parole ? Là, on apprend à mieux connaître la personnalité de chacun. Néanmoins, ils sont coincés dans cet asile psychiatrique. Un dialogue de sourd où l'internement est roi? La prestation qui m'a le plus étonné est celle où les personnages miment des situations sexuelles aussi étonnantes et choquantes pour le petit romantique que je suis. Mais je trouve l'idée culottée et non dénuée de tout intérêt. On arrive doucement à la fin de la fantasmagorie ; l'hilarité du début laisse place à une certaine mélancolie... Et oui, les internés sont mal dans leur peau ; la solution de liberté : est-ce le suicide ? J'étais triste de leur disparition. Au fur et à mesure des entretiens, des danses et de leur singerie, je me suis attaché à eux et les voir mourir à la fin de l'histoire c'est comme perdre la contemplation à leur égard. Dans ma petite boite crânienne sensible, je me répétais : " Non, vous n'êtes pas fous, vous êtes simplement des grands artistes perturbés,..., ne faites pas cela !!! Vous allez me manquez à jamais". Une pièce qui marquera à jamais le 21ème siècle par son mélange de sentiments de la plus belle poésie à la plus grossière des vulgarités sans pour autant choquer l'admiration que le public leur voue. Alexandre K.
# écrit le 26/07/14