Un petit étudiant parisien du temps de Charles VII vire mauvais garçon. Mais il a le don de langue, très haut, si haut que sa voix traverse six siècles.
Avec la musique et le rire de la rébellion, il parle de l'amour, du corps féminin, des riches et des pauvres, de l'arrogance des puissants, et de la mort évidemment (il échappe plusieurs fois à la corde des pendus).

Du Testament de François Villon, grand texte fondateur de la poésie moderne en France, Michel Arbatz tire un spectacle tout aussi moderne, plein d'énergie et de ruptures. Il y met en musique une quinzaine de ballades et fait de ce long monologue adapté un pari d'acteur.

"J'ai découvert Michel Arbatz il y a quelques années. Il chantait et disait Robert Desnos. Magnifique. je viens de voir la première de son spectacle sur François Villon. Encore plus beau : je lui ai demandé d'y participer, même modestement. Merci, Michel pour ce chemin qui nous relie..." Jean-Louis Trintignant