A propos de son 10ème album, Eleor, sorti en mars 2015, Dominique A confesse que " la douceur a été mon cheval de bataille...
C'est ce que j'ai toujours cherché chez les autres : le beau, la douceur, la simplicité ".

Trois mots qui estampillent ce dernier opus, loin des rugosités de ses débuts, et résument bien l'inspiration d'un des principaux auteurs-compositeurs de la scène nationale, qui ne cache pas que la découverte de L'Imprudence, album de Bashung sorti en 2002, a déclenché chez lui une recherche musicale et poétique qu'il n'a pas fini de mener.

Dominique, de plus en plus héritier d'Alain.
Limpide et sensuelle, sa voix n'est jamais enfouie sous la musique. Une musique qui se déploie en orchestre à cordes dans les arrangements, mais revient en formation serrée pour les compositions " parce que j'aime jouer en trio ".

Ses textes invitent souvent au voyage, dans un coin paradisiaque de la Nouvelle Zélande, ou à Eléor, une île imaginaire en Europe septentrionale. Avec un choix des mots qui ne doit rien au hasard, mais tout aux images et aux sonorités. Consacré " artiste masculin de l'année " en 2013 aux Victoires de la Musique.